International health threats and global early warning and response mechanisms

Rev Sci Tech. 2017 Aug;36(2):657-670. doi: 10.20506/rst.36.2.2683.

Abstract

The global community continues to incur the high costs of crisis mitigation and emergency response to outbreaks of emerging infectious diseases, such as those caused by the H5N1 highly pathogenic avian influenza virus, Ebola virus, Nipah virus, Zika virus or the Middle East respiratory syndrome coronavirus. These viruses are particularly dangerous in regions associated with poor development indicators and high vulnerability. The drivers of these disease crises include failures in the way that animal diseases are detected and reported and failures in the way in which disease response is implemented by animal health and public health systems. In addition, the lack of a coordinated response hampers disease control efforts. A comprehensive approach for disease prevention, detection and response, however, requires a coordinated and joint effort among governments, communities, donors and international networks to invest effectively in prevention systems that can identify early signals of the emergence, spillover and spread of animal pathogens at the local level. These signals include trade bans, market closures, civil unrest, heavy rains and droughts associated with climate change, and livestock intensification or changes in consumer behaviour. The global community needs to increase its investment in early warning and detection systems that can provide information that enables action to be taken at the national, regional and global levels in the event of an outbreak of a transboundary animal disease (TAD). Like any preventive measure, an early warning system requires financial resources, but these are insignificant when compared to the losses that are avoided. Building a global early warning and effective response system for outbreaks is value for money, as the benefits far outweigh the costs. The goal of the Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO) is to end hunger and poverty, which is a challenging and complex task. Building global capacity to prepare for and respond to TADs is an important element of the FAO's strategic objective to increase the resilience of livelihoods to threats and crises. Each year, livestock, and the people who rely upon them for their livelihoods, are confronted with animal disease and crises. They can strike suddenly, causing obvious illness and death, or emerge insidiously and become well established before becoming apparent. Animal disease emergencies threaten the production of, and access to, food; consequently, one of the FAO's missions is to help countries to prepare for and respond to animal health disasters.

La communauté mondiale continue à supporter le coût élevé de l’atténuation des crises ainsi que des réponses apportées en urgence aux foyers de maladies infectieuses émergentes, par exemple les infections dues au virus H5N1 de l’influenza aviaire hautement pathogène, au virus Ebola, au virus Nipah, au virus Zika ou au coronavirus responsable du syndrome respiratoire du Moyen-Orient. Ces virus sont particulièrement dangereux dans les régions les plus vulnérables et dont les indicateurs de développement sont bas. Les défaillances dans la détection et la notification des maladies animales jouent un rôle déterminant dans ces crises sanitaires, de même que l’incapacité des systèmes de santé animale et publique à mettre en œuvre une réponse sanitaire appropriée. En outre, l’absence de coordination dans les réponses apportées affaiblit les efforts pour lutter contre les maladies. La mise en place d’une méthode de prévention, de détection et de réponse intégrée face aux maladies exige que les gouvernements, les communautés, les donateurs et les réseaux internationaux associent leurs efforts et se concertent afin d’investir efficacement dans des systèmes de prévention capables de détecter à l’échelle locale les tout premiers signes d’émergence d’un agent pathogène chez les animaux, de sa transmission à d’autres espèces et de sa propagation. Parmi ces signes révélateurs on peut citer certaines interdictions d’importer, mais aussi la fermeture des marchés, l’existence de troubles civils, les changements climatiques tels que de fortes précipitations ou une sécheresse prolongée et la modification de certaines tendances en production animale ou du comportement des consommateurs. La communauté mondiale doit investir davantage dans des systèmes d’alerte précoce et de détection afin d’obtenir l’information nécessaire pour prendre des mesures appropriées, à l’échelle nationale, régional et mondiale, en cas d’apparition d’une maladie animale transfrontalière. Comme toute mesure de prévention, les systèmes d’alerte précoce doivent être correctement financés, mais cet effort est insignifiant lorsqu’on le compare aux pertes qu’il permet d’éviter. La création d’un système mondial d’alerte précoce et de réponse en cas de foyers constitue un investissement rentable, qui génère des bénéfices bien supérieurs à ses coûts. L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a pour objectif de mettre un terme à la faim et à la pauvreté dans le monde, ce qui constitue une tâche complexe et difficile. Le renforcement des capacités mondiales de préparation et de réponse en cas de maladies animales transfrontalières est un aspect important des objectifs stratégiques de la FAO visant à accroître la résilience des moyens d’existence face aux crises et aux menaces. Chaque année, le cheptel domestique et les personnes qui en tirent leur subsistance sont confrontés à des maladies animales et à des crises sanitaires. Celles-ci peuvent se déchaîner brutalement et présenter un tableau clair de morbidité et de mortalité, ou bien émerger de manière insidieuse et se propager avant l’apparition de signes manifestes. Puisque la production et l’accès aux denrées alimentaires sont menacés par les catastrophes sanitaires dues aux maladies animales, l’une des missions de la FAO consiste à aider les pays à répondre à ces catastrophes et à s’y préparer.

La comunidad mundial sigue soportando los elevados costos de las actividades de atenuación de crisis y de respuesta de emergencia ante brotes de enfermedades infecciosas emergentes como los causados por el virus de la influenza aviar altamente patógena H5N1, el del Ébola, el Nipah, el Zika o el coronavirus del síndrome respiratorio de Oriente Medio. Estos virus resultan especialmente peligrosos en regiones que presentan indicadores de desarrollo mediocres y un elevado nivel de vulnerabilidad. Entre los factores que subyacen a estas crisis sanitarias están las deficiencias en la forma de detectar y comunicar estas enfermedades y la inadecuada aplicación de medidas de respuesta por parte de los sistemas de salud pública y sanidad animal. Por añadidura, la ausencia de una respuesta coordinada lastra también las actividades de lucha. Un trabajo integral de prevención y detección de enfermedades y de respuesta a ellas exige sin embargo un esfuerzo coordinado y conjunto de gobiernos, poblaciones, donantes y redes internacionales para invertir eficazmente en sistemas de prevención que sirvan para detectar las señales precoces de aparición, extensión y propagación de patógenos animales a nivel local, señales como prohibiciones comerciales, cierres de mercados, desórdenes civiles, cambios climáticos como lluvias o sequías intensas o modificación de la dinámica de producción ganadera o los patrones de consumo. La comunidad mundial debe invertir en mayor medida en sistemas de alerta y detección rápidas que aporten información que pueda traducirse en acciones de ámbito nacional, regional y mundial en caso de brote de una enfermedad animal transfronteriza. Como toda medida de carácter preventivo, un sistema de alerta rápida requiere recursos económicos, pero su cuantía resulta insignificante en comparación con las pérdidas que se evitan. La construcción de un sistema mundial de alerta rápida y respuesta eficaz en caso de brote ofrece gran rentabilidad, por cuanto los beneficios superan holgadamente los costos. La Organización de las Naciones Unidas para la Alimentación y la Agricultura (FAO) persigue el objetivo de poner fin al hambre y la pobreza, empresa harto difícil y compleja. Dotar al mundo de la capacidad de preparación y respuesta ante enfermedades animales transfronterizas es un elemento importante del objetivo estratégico de la FAO de lograr que los medios de sustento gocen de mayor resiliencia ante crisis y amenazas. Cada año, los rebaños de animales domésticos y las personas que dependen de ellos para vivir hacen frente a enfermedades y crisis zoosanitarias, que pueden golpear de forma súbita y extender abiertamente la enfermedad y la muerte o, por el contrario, surgir insidiosamente y arraigar antes de que su presencia resulte patente. Las emergencias zoosanitarias hacen peligrar la producción de alimentos y el acceso a ellos. Una de las misiones de la FAO, por consiguiente, es la de ayudar a los países a prepararse para episodios de catástrofe zoosanitaria y a responder a este tipo de eventos cuando se produzcan.

Keywords: Alerte precoce; Dermatose nodulaire contagieuse; Detection precoce; Evaluation du risque; Fao (organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture); Fievre aphteuse; Fievre charbonneuse (anthrax); Fievre de la vallee du rift; Glews; Influenza aviaire h5n1; Menace biologique; Prevention; Sante publique; Surveillance; Une seule sante; Virus ebola.

MeSH terms

  • Animal Diseases / prevention & control*
  • Animals
  • Communicable Diseases, Emerging / epidemiology
  • Disease Outbreaks / prevention & control*
  • Global Health*
  • Humans
  • International Cooperation*
  • United Nations*
  • Zoonoses / prevention & control