Community-associated methicillin-resistant Staphylococcus aureus in a pediatric emergency department in Newfoundland and Labrador

Can J Infect Dis Med Microbiol. 2014 Spring;25(1):13-6. doi: 10.1155/2014/267901.

Abstract

Background: First-generation cephalosporins and antistaphylococcal penicillins are typically the first choice for treating skin and soft tissue infections (SSTI), but are not effective for infections caused by methicillin-resistant Staphylococcus aureus (MRSA). It is currently unclear what percentage of SSTIs is caused by community-associated MRSA in different regions in Canada.

Objectives: To determine the incidence of MRSA in children presenting to a pediatric emergency department with SSTI, and to determine which antibiotics were used to treat these infections.

Methods: All visits to a pediatric emergency department were reviewed from April 15, 2010 to April 14, 2011. Diagnoses of cellulitis, abscess, impetigo, folliculitis and skin infection (not otherwise specified) were reviewed in detail to determine whether a culture was taken and which antibiotic was prescribed.

Results: There were 367 cases of SSTI diagnosed over the study period. Forty-five (12.3%) patients had lesions that were swabbed for culture and sensitivity. S aureus was the most common organism found, with 14 (66%) methicillin-sensitive cases and seven (33%) methicillin-resistant cases. Of the seven cases of MRSA identified, only one patient had clear risk factors for hospital-acquired MRSA. First-generation cephalosporins were initially prescribed for 280 (76%) patients.

Conclusions: The overall incidence of MRSA in the population presenting to a pediatric emergency department in Newfoundland and Labrador appeared to be low, although only a small percentage of infections were cultured. At this time, there appears to be no need to change empirical antibiotic coverage, which remains a first-generation cephalosporin.

Historique: Les céphalosporines de première génération et les pénicillines antistaphylococciques sont généralement le traitement de première intention des infections des tissus cutanés et des tissus mous (ITCM), mais ne sont pas efficaces contre les infections causées par le Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM). On ne sait pas quel pourcentage d’ITCM est causé par un SARM d’origine non nosocomiale dans diverses régions du pays.

Objectifs: Déterminer l’incidence de SARM chez les enfants qui consultent à une salle d’urgence pédiatrique en raison d’une ITCM, ainsi que les antibiotiques utilisés pour traiter ces infections.

Méthodologie: Les chercheurs ont analysé toutes les visites à la salle d’urgence effectuées entre le 15 avril 2010 et le 14 avril 2011. Ils ont examiné attentivement les diagnostics de cellulite, d’abcès, d’impétigo, de folliculite et d’infection cutanée (non autrement spécifiée) pour déterminer si une culture avait été effectuée et quel antibiotique avait été prescrit.

Résultats: Au total, 367 cas d’ITCM ont été diagnostiqués pendant la période de l’étude. Quarante-cinq patients (12,3 %) avaient des lésions qui avaient fait l’objet d’une analyse de culture et de sensibilité. Le S aureus était l’organisme le plus observé, 14 cas (66 %) étant sensibles à la méthicilline et sept (33 %) étant résistants à la méthicilline. Dans les sept cas de SARM, un seul patient présentait des facteurs de risque évidents de SARM d’origine nosocomiale. Des céphalosporines de première génération avaient d’abord été prescrites à 280 patients (76 %).

Conclusions: L’incidence globale de SARM au sein de la population qui consulte à une salle d’urgence pédiatrique de Terre-Neuve-et-Labrador semble faible, même si seulement un petit pourcentage de ces infections a fait l’objet d’une culture. À l’heure actuelle, il ne semble pas nécessaire de modifier la couverture antibiotique empirique, soit une céphalosporine de première génération.

Keywords: Emergency medicine; Methicillin-resistant Staphylococcus aureus; Pediatrics; Skin and soft tissue infections.