Objective: Documentation of deliveries complicated by shoulder dystocia is a valuable communication skill necessary for residents to attain during residency training. Our objective was to determine whether the teaching of documentation of shoulder dystocia in a simulation environment would translate to improved documentation of the event in an actual clinical situation.
Methods: We conducted a cohort study involving obstetrics and gynaecology residents in years 2 to 5 between November 2010 and December 2012. Each resident participated in a shoulder dystocia simulation teaching session and was asked to write a delivery note immediately afterwards. They were given feedback regarding their performance of the delivery and their documentation of the events. Following this, dictated records of shoulder dystocia deliveries immediately before and after the simulation session were identified through the Meditech system. An itemized checklist was used to assess the quality of residents' dictated documentation before and after the simulation session.
Results: All eligible residents (18) enrolled in the study, and 17 met the inclusion criteria. For 10 residents (59%) documentation of a delivery with shoulder dystocia was present before and after the simulation session, for five residents (29%) it was only present before the session, and for two residents (18%) it was only present after the session. When residents were assessed as a group, there were no differences in the proportion of residents recording items on the checklist before and after the simulation session (P > 0.05 for all). Similarly, analysis of the performance of the10 residents who had dictated documentation both before and after the session showed no differences in the number of elements recorded on dictations done before and after the simulation session (P > 0.05 for all).
Conclusion: The teaching of shoulder dystocia documentation through simulation did not result in a measurable improvement in the quality of documentation of shoulder dystocia in actual clinical situations.
Objectif : La documentation des accouchements compliqués par une dystocie de l’épaule constitue une compétence communicationnelle précieuse que les résidents doivent chercher à maîtriser au cours de leur formation. Nous avions pour objectif de déterminer si l’enseignement de la documentation de la dystocie de l’épaule dans le cadre d’une simulation se traduisait en une amélioration de la documentation d’un tel événement dans le cadre d’une situation clinique réelle. Méthodes : Nous avons mené, entre novembre 2010 et décembre 2012, une étude de cohorte portant sur des résidents en obstétrique-gynécologie qui en étaient rendus à la 2e, 3e, 4e ou 5e année de leur formation. Chacun de ces résidents a participé à une séance de simulation de la dystocie de l’épaule; à cette occasion, nous leur avons demandé de rédiger une note sur l’accouchement immédiatement à la suite de la séance de simulation. Des commentaires leur ont été offerts quant à leur rendement au cours de l’accouchement et à leur documentation des événements. Par la suite, les dossiers dictés liés aux accouchements compliqués par une dystocie de l’épaule ayant eu lieu immédiatement avant et après la séance de simulation ont été récupérés dans le système Meditech. Une liste de vérification détaillée a été utilisée pour évaluer la qualité de la documentation dictée par les résidents avant et après la séance de simulation. Résultats : Tous les résidents admissibles (18) se sont inscrits à l’étude et 17 d’entre eux ont répondu aux critères d’inclusion. Dix résidents (59 %) avaient procédé à la documentation d’un accouchement compliqué par une dystocie de l’épaule avant et après la séance de simulation, cinq résidents (29 %) n’avaient procédé à une telle documentation qu’avant la séance et deux résidents (18 %) ne l’avaient fait qu’après la séance. Lorsque l’évaluation a porté sur les résidents en tant que groupe, aucune différence n’a été constatée pour ce qui est de la proportion des résidents consignant des articles tirés de la liste de vérification avant et après la séance de simulation (P > 0,05 pour tous). De façon semblable, l’analyse du rendement des 10 résidents qui avaient dicté une documentation tant avant qu’après la séance n’a révélé aucune différence pour ce qui est du nombre d’éléments consignés dans cette documentation avant et après la simulation (P > 0,05 pour tous). Conclusion : L’enseignement de la documentation de la dystocie de l’épaule au moyen de la simulation ne s’est pas traduit en une amélioration mesurable de la qualité de la documentation de la dystocie de l’épaule dans des situations cliniques réelles.
Keywords: documentation; shoulder dystocia; simulation.