Emergency contraception: knowledge and attitudes of Nova Scotian family physicians

Can Fam Physician. 2012 May;58(5):548-54.

Abstract

Objective: To determine the extent to which Nova Scotian FPs prescribe and provide emergency contraceptive pills (ECPs) and to explore their knowledge of and attitudes toward ECPs.

Design: Survey of Nova Scotian FPs using a modified Dillman method.

Setting: All regions of Nova Scotia.

Participants: Family physicians registered with Dalhousie University's Division of Continuing Medical Education.

Main outcome measures: Sex differences in the provision of ECPs and knowledge and attitudes about the ECP Plan B.

Results: Of 913 eligible FPs, 155 (17.0%) participated in the survey. Respondents resembled the sampling frame closely. Most physicians (64.0%) had prescribed ECPs in the previous year (mean number of prescriptions, 4.92); only 12.9% provided ECPs in advance of need. Knowledge about Plan B was quite good, except for knowledge of the time frame for potential effectiveness; only 29.2% of respondents answered that question correctly. Respondents generally supported nonprescription availability of ECPs, but 25.0% of FPs were concerned that this could lead to less use of more effective methods of contraception, and 39.2% believed that it would encourage repeat use. Younger FPs provided ECPs more often than their older colleagues, while female respondents had better knowledge about Plan B. In multivariate analysis being younger than 40 years was marginally associated with prescribing Plan B and with prescribing any form of ECP.

Conclusion: Most Nova Scotian FPs provided ECPs and had generally good knowledge about and attitudes toward providing such contraception without prescription. However, FPs were poorly informed about the length of time that Plan B can be effective, which could potentially affect use when patients consult several days after unprotected sex. There were some concerns about nonprescription availability of ECPs, which could have implications for recommending it to patients. Rarely were ECPs prescribed for advance use, which might represent a lost prevention opportunity, especially for adolescents who often do not use effective contraception.

Objectif: Déterminer à quel point les MF néo-écossais prescrivent et fournissent des pilules contraceptives d’urgence (PCU), et vérifier leurs connaissances et attitudes relatives aux PCU.

Type d’étude: Enquête auprès des MF néo-écossais à l’aide d’une modification de la méthode Dillman.

Contexte: Toutes les régions de la Nouvelle-Écosse.

Participants: Médecins de famille inscrits à la Dalhousie University’s Division of Continuing Medical Education.

Principaux paramètres à l’étude: Différences entre les sexes relativement à la prescription de PCU, et connaissances et attitudes concernant le Plan B pour la PCU.

Résultats: Sur les 913 MF admissibles, 155 (17,0 %) ont participé à l’enquête. Le profil des répondants ressemblait étroitement à celui de l’échantillonnage. La plupart des médecins (64,0 %) avaient prescrit des PCU durant l’année précédente (nombre moyen de prescriptions, 4,92); seulement 12,9 % avaient fourni des PCU avant qu’ils ne deviennent nécessaires. Le Plan B était relativement bien connu, sauf pour ce qui est de sa période d’efficacité éventuelle; seulement 29,2 % des répondants ont répondu correctement à cette question. En général, les répondants étaient d’accord pour que les PCU soient disponibles sans prescription, mais 25,0 % d’entre eux craignaient que cela entraîne une utilisation moins efficace des méthodes de contraception et 39,2 % croyaient que cela encouragerait une utilisation répétée. Les jeunes MF fournissaient des PCU plus souvent que leurs collègues plus âgés, et les répondantes avaient une meilleure connaissance du Plan B que les répondants. Selon l’analyse multifactorielle, le fait d’avoir moins que 40 ans était marginalement associé à la prescription du Plan B ou de toute autre forme de PCU.

Conclusion: La plupart des MF néo-écossais fournissaient des PCU et avaient des connaissances et attitudes adéquates concernant ce type de contraception sans prescription. Toutefois, les MF connaissaient mal la durée de la période d’efficacité du Plan B, ce qui pourrait éventuellement affecter son utilisation dans le cas des patientes qui consultent plusieurs jours après un rapport sexuel non protégé. On exprimait certaines inquiétudes à propos de la disponibilité des PCU sans prescription, à cause des conséquences possibles sur le fait de les recommander aux patientes. Les PCU sont rarement prescrites à l’avance, ce qui peut représenter une occasion de prévention perdue, particulièrement pour les adolescentes qui n’utilisent pas de méthode contraceptive efficace.

Publication types

  • Comparative Study

MeSH terms

  • Adolescent
  • Adult
  • Attitude of Health Personnel*
  • Contraception, Postcoital / standards*
  • Contraceptives, Postcoital / administration & dosage*
  • Family Planning Services / organization & administration*
  • Female
  • Health Knowledge, Attitudes, Practice*
  • Humans
  • Male
  • Middle Aged
  • Nova Scotia
  • Physicians, Family / standards*
  • Pregnancy
  • Prescriptions / statistics & numerical data*
  • Surveys and Questionnaires
  • Young Adult

Substances

  • Contraceptives, Postcoital