In the past few years, the number of celiac disease diagnoses not confirmed at the Fondazione IRCCS Policlinico San Matteo, Pavia, Italy, a tertiary referral centre, was particularly high. Therefore, a decision was made to investigate the reasons why these diagnoses were wrong and by whom they had been made. The clinical histories of all celiac patients referred to the centre were re-evaluated. Between December 1998 and January 2007, 614 patients who were diagnosed at other institutions and presumed to be affected by celiac disease attended the tertiary referral outpatient clinic. The histological and serological results allowed for confirmation the diagnosis in 434 patients. In the remaining 180 patients, the initial diagnosis of celiac disease could not be confirmed; therefore, the patients were re-investigated. After re-evaluation, the diagnosis of celiac disease was confirmed in only 61 of these 180 cases. The reasons for incorrect initial diagnosis were analyzed. A mere 80% correct diagnosis rate is a very disappointing result. Although it should be obvious that celiac disease must be investigated with duodenal biopsies and celiac antibody testing, this well-known strategy is not always followed, probably resulting in an incorrect diagnosis.
Au cours des quelques dernières années, à la Fondazione IRCCS Policlinico San Matteo, de Pavie, en Italie, un centre de référence tertiaire, le nombre de diagnostics de maladie cœliaque non confirmés, était particulièrement élevé. Il a donc été décidé d’explorer pourquoi ces diagnostics étaient erronés et par qui ils avaient été posés. L’histoire clinique de tous les patients cœliaques adressés au centre a donc été réévaluée. Entre décembre 1998 et janvier 2007, 614 patients ayant reçu un diagnostic dans d’autres établissements et présumés atteints de maladie cœliaque se sont présentés à la clinique ambulatoire du centre de référence tertiaire. Les résultats histologiques et sérologiques ont permis de confirmer le diagnostic chez 434 patients. Chez les 180 autres patients, le diagnostic initial de maladie cœliaque n’a pas pu être confirmé. Par conséquent, les patients ont subi de nouveaux examens. Après réévaluation, le diagnostic de maladie cœliaque a été confirmé chez 61 patients seulement parmi ces 180 cas. Les raisons du diagnostic initial erroné ont été analysées. Un taux de diagnostics corrects de 80 % est très décevant. Il semble évident que la maladie cœliaque doit faire l’objet d’investigations au moyen de biopsies duodénales et de dosages des anticorps cœliaques, mais cette stratégie pourtant bien connue n’est pas toujours suivie et explique probablement les erreurs de diagnostic.