Physician opinion of the privatization of health care services in Canada: a survey of Canadian urologists by the Canadian Urological Association Socioeconomic Committee

Can Urol Assoc J. 2009 Jun;3(3):193-197. doi: 10.5489/cuaj.1070.

Abstract

INTRODUCTION: Canadian health care policy faces unprecedented pressures to reform. With new advances in health care technologies and treatments, proven difficulties in obtaining timely access to necessary health care and the realities of limited fiscal resources sinking in, the status quo is being challenged with the increased role of privately funded health care. To assess the opinions of Canadian urologists on privatization of health care in Canada, the Socioeconomic Committee of the Canadian Urological Association (CUA) surveyed all active members on their beliefs on the role and impact private health care should have in urology. METHODS: We emailed a short survey of 9 questions proposed by the CUA Socioeconomic Committee regarding private health care delivery to all active CUA members in April 2007. We received responses by email, fax or mail over a 1-month period. RESULTS: Of the 440 emails sent out, 90 surveys were returned. Respondents believed that a parallel private heath care system would shorten wait times and improve access to care (74%), improve outcomes for those with private health care (58.8%), would not impair the outcomes of those without private health care (74.2%) and would not interfere with the accessibility of health care for most Canadians (73.3%). Most respondents (91.1%) believed that, if privately delivered health care was allowed, urologists should spend a fixed amount of time providing services within the public health care system as well. CONCLUSION: This survey on Canadian urologists' beliefs on the role and impact private health care should have in urology indicated that most respondents anticipate a growing influence of private health care and advocate for a regulated fixed proportion of service dedicated to the public system.

Introduction :: Le système de santé canadien subit des pressions de réforme sans précédent. Dans le contexte des nouvelles percées dans le domaine des technologies de la santé et des traitements, des difficultés notoires d'accès en temps opportun aux soins de santé nécessaires et des réalités touchant les ressources financières limitées, le rôle de plus en plus important des soins de santé privés entraîne une remise en question du statu quo. Afin d'évaluer les opinions des urologues canadiens sur la privatisation des soins de santé au Canada, le Comité socio-économique de l'Association des urologues du Canada (AUC) a fait parvenir un sondage à tous les membres actifs concernant leurs perceptions quant au rôle et à l'impact souhaités des soins privés dans le domaine de l'urologie.

Méthodes :: Un court sondage comportant 9 questions proposées par le Comité socio-économique de l'AUC sur la prestation de soins de santé privés a été envoyé par voie électronique à tous les membres actifs de l'AUC en avril 2007. Les réponses étaient transmises par courriel, par télécopieur ou par la poste sur une période d'un mois.

Résultats :: Sur les 440 sondages envoyés, 90 ont été retournés. La majorité des répondants ont indiqué croire qu'un système de santé privé parallèle réduirait les temps d'attente et améliorerait l'accès aux soins (74 %), améliorerait les résultats pour les personnes bénéficiant d'un tel système privé (58,8 %), mais pas pour les personnes n'en bénéficiant pas (74,2 %), et ne changerait rien à l'accessibilité aux soins pour la majorité des Canadiens et des Canadiennes (73,3 %). La majorité des répondants (91,1 %) croyait que si un système de santé privé était mis sur pied, les urologues devraient tout de même passer une quantité de temps préétablie à prodiguer des soins dans le système de santé public.

Conclusion :: Ce sondage mené auprès des urologues canadiens concernant leur perception du rôle et de l'impact d'un système de soins privé dans le domaine de l'urologie nous a indiqué que la majorité des répondants semblent anticiper une influence croissante des soins privés et défendre l'idée d'une quantité préétablie et réglementée de temps dédié au système de santé public.