The objective of this study was to determine whether feeding altrenogest (AT) to primiparous sows with smaller litters during the last week of lactation would improve their fertility. At day 21 of a 28-day lactation, 40 primiparous sows nursing ≤ 8 pigs were assigned equally to 2 groups, either to be fed 20 mg per day of AT for the last 7 days of lactation or to serve as untreated controls. To detect estrus, sows had daily fence-line contact with a mature boar. At estrus detection, sows were subject to an ovarian examination with transrectal ultrasound and preovulatory follicles (≥ 0.6 mm) were counted. Sows were artificially inseminated at estrus detection and again 24 hours later. Compared to controls, the AT-fed sows had longer weaning-to-estrus intervals (WEIs; P < 0.001), more pre-ovulatory follicles (P < 0.001), and larger subsequent litter sizes (P = 0.03). Farrowing rates were unaffected by treatment. These data suggest that sows nursing small litters are more likely to initiate a follicular phase during lactation, but that feeding AT prevents this and increases ovulation rate and subsequent litter size.
L’objectif de la présente étude était de déterminer si en fournissant de l’altrenogest (AT) à des truies primipares avec des petites portées durant la dernière semaine de lactation il y aurait amélioration de leur fertilité. Au jour 21 d’une période de lactation de 28 jours, 40 truies primipares allaitant ≤ 8 porcelets ont été assignées également à deux groupes, pour soit être nourries avec 20 mg par jour d’AT pour les sept derniers jours de la lactation ou de servir de témoins négatifs. Afin de détecter l’oestrus, les truies venaient en contact derrière une barrière avec un verrat mature. Au moment de la détection de l’oestrus, les truies étaient soumises à un examen des ovaires par échographie transrectale et les follicules pré-ovulatoires (≥ 0,6 mm) étaient dénombrés. Les truies furent inséminées artificiellement au moment de la détection de l’oestrus et encore une fois 24 h plus tard. Comparativement aux témoins, les truies nourries avec de l’AT avaient un intervalle sevrage-oestrus plus long (WEIs; P < 0,001), avaient plus de follicules pré-ovulatoires (P < 0,001) et des tailles de portées subséquentes plus grandes (P = 0,03). Les taux de mise-bas n’étaient pas affectés par le traitement. Ces résultats suggèrent que les truies allaitant des petites portées sont plus susceptibles d’initier une phase folliculaire durant la lactation, mais qu’en leur donner de l’AT prévient ceci et augmente le taux d’ovulation et la taille subséquente des portées.(Traduit par Docteur Serge Messier).