Is There a Reason for the Proton Pump Inhibitor? An Assessment of Prescribing for Residential Care Patients in British Columbia

Can J Hosp Pharm. 2018 Sep-Oct;71(5):295-301. Epub 2018 Oct 31.

Abstract

Background: The use of proton pump inhibitors (PPIs) may cause significant harm to patients in the residential care setting, as these patients are often frail with multiple morbidities. The extent of non-evidence-based use of PPIs in residential care sites of the Fraser Health Authority in British Columbia is unknown.

Objective: To determine the proportion of non-evidence-based use of PPI therapy for residential care patients of the Fraser Health Authority.

Methods: This retrospective cross-sectional study was conducted in 6 Fraser Health residential care facilities in British Columbia between April 1, 2015, and March 31, 2016. Two definitions of "evidence-based indications" were used. The first definition encompassed broad evidence-based indications for PPI use, specifically gastroesophageal reflux disease (GERD), peptic ulcer disease (PUD), gastritis, esophagitis, Barrett esophagus, and gastrointestinal protection from concurrent oral steroids, oral nonsteroidal anti-inflammatory drugs, antiplatelet agents, and anticoagulants. The second definition involved common evidence-based indications for PPI use, specifically GERD or PUD. Descriptive statistics were used to evaluate the primary outcome: the proportion of PPI orders without a documented broad or common evidence-based indication for PPI treatment.

Results: A total of 331 residential care patients and 407 PPI orders were assessed. The proportion of PPI orders without a documented broad evidence-based indication was 16.2% (66/407). The proportion of PPI orders without a documented common evidence-based indication was 43.7% (178/407). The most frequently documented reason for a PPI order was GERD (214/407 or 52.6%). PPI orders for patients with GERD and gastrointestinal bleeding had the longest duration of therapy during residential care admission, averaging 205.1 and 218.1 days, respectively.

Conclusion: About 1 in 6 PPI orders for Fraser Health residential care patients did not have a documented broad evidence-based indication, and about 2 in 5 PPI orders did not have a documented common evidence-based indication. These results indicate a need to assess the appropriateness of therapy for every patient with an active PPI order in residential care facilities.

Contexte: L’emploi d’inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) peut causer des torts importants aux patients qui résident en centre d’hébergement et de soins de longue durée, car souvent ces personnes sont fragiles et souffrent de multiples maladies. On ignore quelle est la proportion d’utilisation d’IPP ne reposant pas sur des données probantes dans les centres d’hébergement et de soins de longue durée de la Fraser Health Authority en Colombie-Britannique.

Objectif: Déterminer la proportion d’utilisation de traitement par IPP ne reposant pas sur des données probantes chez les patients en centre d’hébergement et de soins de longue durée de la Fraser Health Authority.

Méthodes: Cette étude rétrospective transversale a été menée dans six centres d’hébergement et de soins de longue durée de la Fraser Health en Colombie-Britannique, entre le 1er avril 2015 et le 31 mars 2016. Deux définitions du terme « indications fondées sur des données probantes » ont été utilisées. La première définition englobait des indications larges fondées sur des données probantes appuyant l’utilisation d’IPP, plus particulièrement : pour traiter le reflux gastro-œsophagien, l’ulcère gastroduodénal, la gastrite, l’œsophagite et l’œsophage de Barrett ainsi que pour fournir une protection gastrique contre les effets indésirables de la prise de médicaments anti-inflammatoires oraux stéroïdiens ou non stéroïdiens, d’antiplaquettaires et d’anticoagulants. La seconde définition comprenait les indications usuelles fondées sur des données probantes pour appuyer l’utilisation d’IPP, plus précisément : le reflux gastro-œsophagien ou l’ulcère gastroduodénal. Des statistiques descriptives ont été employées pour analyser le principal paramètre d’évaluation : la proportion d’ordonnances d’IPP pour lesquelles aucune indication, large ou usuelle, fondée sur des données probantes n’a été consignée.

Résultats: Au total, les dossiers de 331 résidents de centres d’hébergement et de soins de longue durée et 407 ordonnances d’IPP ont été évalués. La proportion d’ordonnances d’IPP pour lesquelles aucune indication large fondée sur des données probantes n’a été consignée était de 16,2 % (66/407). La proportion d’ordonnances d’IPP pour lesquelles aucune indication usuelle fondée sur des données probantes n’a été consignée était de 43,7 % (178/407). La raison la plus souvent consignée pour l’émission d’une ordonnance d’IPP était le reflux gastro-œsophagien (214/407 ou 52,6 %). Les ordonnances d’IPP destinées aux patients souffrant de reflux gastro-œsophagien ou d’hémorragie gastro-intestinale étaient celles pour lesquelles la durée du traitement était la plus longue au cours du séjour en centre d’hébergement et de soins de longue durée, soit respectivement de 205,1 et 218,1 jours en moyenne.

Conclusion: Environ 1 ordonnance d’IPP sur 6 pour les patients de centres d’hébergement et de soins de longue durée de la Fraser Health ne reposait pas sur une indication large consignée et fondée sur des données probantes et environ 2 ordonnances d’IPP sur 5 ne s’appuyaient pas sur une indication usuelle consignée et fondée sur des données probantes. Les résultats révèlent la nécessité d’évaluer la pertinence des traitements par IPP pour chaque patient ayant une ordonnance active d’IPP dans les centres d’hébergement et de soins de longue durée.

Keywords: evidence-based care; proton pump inhibitor; residential care.