Action plans in patients presenting to emergency departments with asthma exacerbations: Frequency of use and description of contents

Can Respir J. 2014 November/December;21(6):351-356. doi: 10.1155/2014/498946.

Abstract

Background: Although underused, written asthma action plans (AAPs) are associated with reduced numbers of emergency department (ED) visits and hospitalizations.

Objective: To describe the frequency of use and contents of any AAPs reported by patients presenting with exacerbations to three urban Canadian EDs.

Methods: Prospective data were collected through ED interview and chart review. Descriptive analyses used proportions and medians with interquartile range; multivariable logistic regression was used for the adjusted analyses.

Results: Among 176 enrolled patients, the median age was 27 years (interquartile range 23 to 39 years) and 97 (55%) were female. Few (n=42 [24%]) reported having AAPs at ED presentation and only six were written. Most (n=35 [75%]) patients with any AAP took action before the ED visit; none used a valid anti-inflammatory strategy. The first step of 27 plans was to increase asthma medication; no patients appropriately increased inhaled corticosteroids (ICS). In multivariable analyses, only the use of either ICS or ICS⁄long-acting β-agonist combination agents (31% had AAPs versus 12% did not have AAPs (adjusted OR 3.0 [95% CI 1.14 to 8.07]) and asthma education (47% had AAPs versus 21% did not have AAPs, adjusted OR 3.2 [95% CI 1.13 to 9.19]) were independently associated with AAP possession.

Conclusion: Possession of AAPs among patients presenting to the ED with acute asthma was low, and only one in 10 AAPs were written. Patients who reported having any AAP used ineffective strategies to abort or mitigate the severity of an ED visit. Increasing frequency of written AAPs and improving their contents holds immediate promise in improving outcomes related to asthma.

HISTORIQUE :: Même s’ils sont sous-utilisés, les plans d’action contre l’asthme (PAA) écrits s’associent à une diminution du nombre de consultations à l’urgence et d’hospitalisations.

OBJECTIF :: Décrire la fréquence d’utilisation et le contenu des PAA déclarés par les patients qui ont consulté à cause d’une exacerbation dans trois urgences canadiennes en milieu urbain.

MÉTHODOLOGIE :: Des chercheurs ont colligé des données prospectives par des entrevues à l’urgence et des examens de dossiers. Les analyses descriptives faisaient appel à des proportions et à des médianes accompagnées d’un intervalle interquartile. La régression logistique multivariable a été utilisée pour les analyses rajustées.

RÉSULTATS :: Les 176 patients participants, dont 97 femmes (55 %), avaient un âge médian de 27 ans (intervalle interquartile de 23 à 39 ans). Quelques-uns (n=42 [24 %]) ont déclaré avoir un PAA lors de leur consultation à l’urgence, mais seulement six étaient écrits. La plupart des patients (n=35 [75 %]) qui avaient un PAA prenaient des mesures avant d’aller à l’urgence. Personne n’utilisait une stratégie anti-inflammatoire valide. La première étape des 27 plans consistait à accroître la médication contre l’asthme, mais aucun patient ne rajustait correctement ses corticostéroïdes inhalés (CSI). Dans les analyses multivariables, seules l’utilisation de CSI ou d’une polythérapie de CSI et de bêta-agonistes de longue durée (31 % avaient un PAA et 12 % n’en avaient pas; RC rajusté 3,0 [95 % IC 1,14 à 8,07]) et l’éducation sur l’asthme (47 % avaient une PAA et 21 % n’en avaient pas; RC rajusté 3,2 [95 % IC 1,13 à 9,19]) s’associaient de manière indépendante à la possession d’un PAA.

CONCLUSION :: Peu de patients possédaient un PAA lorsqu’ils consultaient à l’urgence à cause d’un asthme aigu, et seulement un sur dix était écrit. Les patients qui déclaraient avoir un PAA utilisaient des stratégies inefficaces pour éviter la consultation à l’urgence ou en atténuer la gravité. Si on rédige davantage de PAA et qu’on en bonifie le contenu, on peut espérer une amélioration immédiate de l’asthme.