[Paediatric head and neck burns sequelae]

Ann Burns Fire Disasters. 2011 Mar 31;24(1):34-8.
[Article in French]

Abstract

The skin is the body's protective barrier and is very much exposed to assaults and thus to burns. The aim of this work is to consider the special features of cervicofacial burns sequelae in children in a sub-Saharan environment and to review their management. This retrospective study, performed in the Department of Paediatric Surgery at Aristide Le Dantec Teaching Hospital in Dakar (Senegal), examined 27 patient files dating between May 2001 and April 2008. The children’s average age at first visit was 6.7 years and the m:f sex ratio was 1.7:1. The sequelae were topographically distributed as follows: face (66.7%), neck (29.6%), scalp (11.1%). Regarding the type of sequelae observed, adhesions predominated (33.3%), followed by keloid or hypertrophic scars (25.9%), eyelid ectropions (18.5%), scalp alopecias (11.1%), chronic ulcerations (7.4%), and discolorations (3.7%).Surgical treatment was used in 55.7% of the cases: Z-plasty, followed or not followed by skin graft for adhesion treatment, as well as adhesion lysis followed by grafting for eyelid ectropion treatment. The surgical morbidity rate was 20% and no mortality was reported. Keloid scars were treated medically with intralesional corticosteroid injections. Apart from the emergency situation, cervicofacial burns in children lead to severe aesthetic and functional damage. Any improvement in prognosis in such burns depends on improvements in the quality of initial care and on raising parents' awareness of accidents in the home.

La peau, barrière protectrice de l’organisme, est très exposée aux agressions et donc aux brûlures. Le but de ce travail est d’apprécier les particularités des séquelles de brûlure cervicofaciales chez l’enfant en milieu sub-saharien et d’évaluer leur prise en charge. Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée dans le service de Chirurgie Pédiatrique du Centre Hospitalo-universitaire Aristide Le Dantec de Dakar (Sénégal). Vingt-sept dossiers de patients ont été colligés entre mai 2001 et avril 2008. L’âge moyen lors de la consultation était de 6,7 ans et le sex ratio m:f de 1,7:1. La topographie des séquelles se répartit ainsi: la face (66,7%), le cou (29,6%) et le cuir chevelu (11,1%). Concernant le type de séquelles, les brides prédominaient (33,3%), suivies des cicatrices chéloïdiennes ou hypertrophiques (25,9%), des ectropions de paupières (18,5%), des alopécies du cuir chevelu (11,1%), des ulcérations chroniques (7,4%) et de dyschromie (3,7%). Le traitement a été chirurgical dans 55,7% des cas: plasties en Z suivies ou non d’une greffe de peau pour les brides et libération de bride suivie d’une greffe pour les ectropions de paupières. Pour ce qui concerne les patients opérés, la morbidité opératoire a été de 20% et la mortalité opératoire nulle. Les cicatrices chéloïdiennes ont fait l’objet d’un traitement médical par infiltrations de dermocorticoïdes. Au-delà de l’urgence, les brûlures cervicofaciales de l’enfant entraînent un préjudice esthétique et fonctionnel important. L’amélioration de leur pronostic passe par la qualité des premiers soins et par la sensibilisation des parents aux risques d’accidents domestiques.

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