The objective of this survey was to describe the current state of dehorning practices by dairy producers and veterinarians in Ontario and to identify opportunities to improve on existing practices. Two hundred and seven producers and 65 veterinarians completed a survey on dehorning practices during the summer of 2004. Seventy-eight percent of dairy producers dehorn their own calves; 22% use local anesthetics. Veterinarians dehorn calves for 31% of dairy clients; 92% use local anesthetics. Pain management was the most common reason for use of local anesthetics for both groups, while time (veterinarians) and time and cost (producers) were the most common reasons for lack of use. Producers who used local anesthetics were 6.5 times more likely to have veterinary involvement in their dehorning decisions. Thirteen percent of producers were unaware of the options for pain management. These results suggest that veterinarians should take the initiative to educate their clients about the options for pain management.
Recherche sur les méthodes d’écornage des veaux laitiers par les producteurs laitiers et les vétérinaires en Ontario. L’objectif de cette enquête était de décrire les méthodes actuelles d’écornage pratiquées par les producteurs laitiers et les vétérinaires en Ontario et d’identifier les façons d’améliorer la situation. Deux-cent-sept producteurs et 65 vétérinaires ont répondu à une enquête sur les méthodes d’écornage au cours de l’été 2004. Dans 78 % des cas, les producteurs laitiers écornent eux-mêmes leurs veaux, 22 % utilisent un anesthésique local. Les vétérinaires écornent les veaux de 31 % de leurs clients laitiers, 92 % utilisent un anesthésique local. Dans les 2 groupes, le contrôle de la douleur était la raison principale de l’utilisation de l’anesthésie locale alors que le temps (vétérinaires) et le temps ainsi que le coût (producteurs) constituaient les principales raisons de la non utilisation. Les producteurs utilisant l’anesthésie locale étaient 6, 5 fois plus susceptibles de consulter leur vétérinaire dans le processus d’écornage. Treize pour cent des producteurs n’étaient pas au courant des possibilités de contrôle de la douleur. Ces résultats portent à penser que les vétérinaires devraient prendre l’initiative de sensibiliser leurs clients aux méthodes de contrôle de la douleur.
(Traduit par Docteur André Blouin)